06/17/2005

Sur la route

Author: Romain Dehaudt, Head of Revenue & Operations

Millau.jpgCes derniers temps, je bouffe du bitume plus que d’habitude. Conduire m’est plutôt agréable et comme Limoges est au centre de la France, on peut dire que les directions et les paysages sont variées. Ainsi, la traversée du Massif Central pour aller à Aix-en-provence (6h) la semaine dernière, avec un passage par Millau et le Larzac (magnifique !).
Enfin, tout cela me donne l’occasion de partager avec vous quelques constats.
Je ne sais pas quelle est la part du commerce électronique là-dedans, mais il devient difficile d’échapper aux poids-lourds. Il y en a maintenant vraiment partout, y compris sur les départementales obscures et jusqu’à présent désertes qui offraient une bonne alternative aux nationales encombrées. Sur voie rapide, leur propension à se doubler durant un temps infini parce qu’il y a 1km/h d’écart entre leurs régulateurs de vitesse m’agace prodigieusement.
Avec tout ça, on ne risque pas de faire du mal au compteur de vitesse, d’autant plus que les radars automatiques ont poussé comme des champignons. Il y en a maintenant partout. Mention spéciale au plus rentable de France, situé à la sortie du tunnel du Pas de l’Escalette (90 !) en descendant du Larzac vers Lodève. Il a pris quelques chevrotines mais ça ne devrait pas l’empêcher de fonctionner.
Toujours est-il qu’il y en a qui ont repris leurs vieilles habitudes et qui bombent. Pendant un temps, on pouvait croire que le gaulois s’était assagi, mais ce n’est plus le cas. Ce n’est pas sur voie rapide que ça se passe, mais plutôt sur les anciennes nationales (les D9xx), celles qui sont justement bien accidentogènes et où la maréchaussée est peu présente. On s’y fait doubler par des gens pressés à bien plus de 30km/h au dessus de la limite, tout ça pour les retrouver au cul de l’inévitable semi un peu plus loin. Pathétique.

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