09/14/2006

Faut-il vraiment définir le web 2.0 ?

Author: Romain Dehaudt, Head of Revenue & Operations

Tim Berners-Lee le dit lui même, Le Web 2.0 est avant tout un slogan, personne ne sait ce qu’il signifie, et les stars du sujet interviewés par TechCrunch le mois dernier développaient dans le même sens, il y a plein de web 2.0.
Effectivement, à force d’écrire dessus et d’en parler, j’ai acquis la certitude que, si le web 2.0 représente bien une nouvelle étape et une étape majeure du développement de la société de l’information, vouloir en établir une définition stricte est vain.
Car l’intérêt même du web 2.0 réside dans sa plasticité et l’aspect social propre à sa dynamique. Ce n’est pas un état, c’est un mouvement, auquel on adhère, qui a des codes et des idées fortes, mais celles-ci évoluent elles-même très vite. Il y a plein de définitions, on en parle, ça bouge, ça évolue. Le jour où il sera en boîte, c’est qu’il sera mort.
Le web 2.0, c’est un choix, celui d’adopter le fait même de faire partie du réseau plutôt que d’être dessus. Celui de changer d’époque. La techno, les usages, les modèles, l’attitude entreprenariale et tout le reste ne sont qu’une conséquence de ce choix.
Conséquence visible, on ne peut pas faire les choses à moitié, car sinon on n’est pas en adhésion avec ceux qui ont déjà changés, notamment l’immense masse de consommateurs et internautes qui le pratiquent. On n’est pas non plus dans le bon tempo, car le web 2.0 c’est une approche continue des choses et non plus ponctuelle. En vérité, le consommateur/utilisateur est en avance et c’est le reste de la société et de l’économie qui doit le suivre.
Alors oui, il y a du boulot d’évangélisation à faire car ce n’est pas juste saupoudrer de l’Ajax ici où là qui fait passer au web 2.0. C’est dans la stratégie et le management, c’est dans la tête que ça se passe.
Alors plutôt que d’essayer de définir le web 2.0, pratiquons-le, faisons le vivre !

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