03/14/2007

Fini de jouer

Author: Romain Dehaudt, Head of Revenue & Operations

Si chez nous on préfère l’Île au Enfants, certains disent qu’on n’est plus au pays de Oui-Oui et le fait est qu’entre publication affligée d’exemple de courrier d’avocats, suspicions de velléités réglementaires qui rappellent de vieilles blessures, l’heure n’est plus vraiment à louer les joies du bouillon communautaire , plutôt à serrer les boulons pour juguler le risque juridique.
Aujourd’hui, dissertant sur un projet axé sur la manipulation de contenus culturels dématérialisés, j’ai vu blêmir mes interlocuteurs quand je leur ai expliqué le risque (pénal) qu’il y avait à vouloir jouer avec le feu les DRM. Malgrès un bon coup de massue sur la tête, il est un monde qui retarde le changement inéluctable qui se présente à lui.
Il n’est plus tout seul, la posture défensive est dans l’ère du temps. Elle est tout ce qu’il y a de plus caractéristique de l’attention (enfin) portée par les entreprises, acteurs publics et porteurs d’images sur ce vaste écosystème d’information où leur notoriété et image de marque est mise sur le grill parfois, objet de phénomènes nouveaux et non-maîtrisés au prime abord. Entre incompréhension des phénomènes, nécessité d’agir et perception de changements profonds, la réaction est de l’ordre du réflexe de protection.
Ceux qui connaissent mon goût pour le juridique doivent se dire que je bois du petit lait. C’est pas faux, mais la question n’est pas l’intérêt retrouvé pour les chartes, CGU et autres bordages de tous poils, c’est surtout que cela manifeste une exigence de maturité qui signe l’entrée des dynamiques 2.0 dans les préoccupations de fonds des organisations. Reste à voir les choses en terme de création de valeur et non de risque, un problème de compréhension et de bascule économique et socioculturelle loin des constructions simplistes. Au boulot !

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