Edvige : le point de bascule en terme de collecte de données personnelles
Il se passe quelque chose avec les données personnelles. 30 ans après la loi informatique et liberté, Edvige sera-t’il le cas d’école qui aura donné du poids à ce sujet ? J’ose le croire, et encore un peu plus maintenant qu’il est remonté d’un cran.
Surtout, entretemps, la question des données personnelles a envahi le champ médiatique. Certes, quand les liberté individuelles sont en jeu, il est facile de parer ses couleurs de bien des vertus. Cela étant, l’emballement participe aussi d’amalgames qui traduisent la conscience d’un risque. Tout à coup, le sujet devient important, il y a beaucoup à perdre à jouer avec ce sujet. Illustration criante pour moi hier chez une grosse marque de nos clients. Alors que c’est un sujet généralement vite évacué, la juste collecte des données y a pris une vraie acuité, grace à Edvige, le cas d’étude qui montre que le sujet est porteur de risques fort. Une marque n’a pas envie de se coller sous la pompe l’idée qu’elle joue avec les données personnelles de ses clients et prospects.
Clairement, cette affaire éveille les conscience. À l’heure ou nous étions quelques uns à constater amèrement les reculs réguliers de la privacy et où le concept de droit à l’oubli semblait relever de l’utopie, voilà qu’il sonne dans la bouche d’un ministre, voilà que Google abonde, voilà qu’un peu de retenue à jouer avec ces données prend de la valeur.
Tout ça est de bon augure pour ceux qui s’inquiètent d’une tendance au “collectons tout, on triera après”. Le Correspondant Informatique et LIberté croise les doigt pour que cette semaine soit à marquer d’une pierre blanche.
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